La fatigue maternelle arrive dès la naissance de bébé. Entre l’accouchement, le bouleversement hormonal, le retour à la maison et continue quelque soit l’age de l’enfant. Comme on dit: petit enfant petit tracas, grand enfant, grand tracas.
Nos enfants sont notre priorité, nous faisons passer notre famille, notre maison, leur bonheur de tous avant nous. Alors quand on a enfin du temps pour soi, prenons le nous vraiment? Pouvons-nous vraiment le prendre? La fatigue cumulée peut empêcher d’aller au bout de nos objectifs.
Après une grossesse, nombreuses sont les mamans qui souhaitent retrouver leur silhouette ou simplement se sentir mieux dans leur corps. Mais entre les nuits entrecoupées, le rythme intense avec bébé et la charge mentale du quotidien, une invitée de taille s’installe : la fatigue.
Et cette fatigue, bien plus qu’un simple coup de mou, a un réel impact sur la perte de poids. Alors, comment l’expliquer ? Et surtout, comment avancer malgré tout, sans s’épuiser davantage ? Voici quelques pistes pour comprendre… et s’adapter.
Sommaire
La fatigue maternelle : un phénomène normal, mais puissant
Pas besoin de faire un dessin : entre les réveils nocturnes, l’allaitement, les pleurs, les tâches du quotidien, la reprise du travail… les jeunes mamans dorment peu, mal, ou par tranches.
Résultat ? Le corps et l’esprit sont sous pression constante, et cela se répercute à plusieurs niveaux :
- Dérèglement hormonal
- Baisse d’énergie
- Alimentation émotionnelle
- Diminution de la motivation pour cuisiner ou bouger
Moins de sommeil = plus de fringales
Quand on manque de sommeil, deux hormones jouent contre nous :
- La ghréline, qui stimule l’appétit, augmente
- La leptine, qui favorise la satiété, diminue
Pour en savoir plus sur les actions de ces deux hormones, je vous invite à lire l’article sur mon poidscequejedoissavoir.
Résultat : on a plus faim, souvent pour des aliments sucrés ou gras, parce que le corps cherche de l’énergie rapide. Ce n’est pas une question de volonté : c’est biologique.
Manger sous le coup de l’émotion… ou de l’épuisement à cause de la fatigue maternelle
Quand on est crevée, stressée, submergée, on mange parfois pour se réconforter, pour compenser, ou simplement par automatisme. Et ce n’est pas “mal” : c’est humain.
Le tout est d’en prendre conscience, pour ne pas tomber dans un cycle culpabilité → frustration → grignotage → culpabilité.
Moins d’énergie = moins d’envie de bouger
Quand on est fatiguée, l’idée de faire du sport ou même une simple marche peut sembler insurmontable. Et c’est ok. Le but n’est pas de forcer, mais de trouver un équilibre doux :
- Une séance de yoga postnatal
- Une promenade avec la poussette
- Des étirements au sol avec bébé à côté
- Une chanson dansée dans le salon
Bouger un peu, à son rythme, c’est déjà beaucoup.
Alors, comment avancer malgré la fatigue maternelle?
Voici quelques pistes douces pour concilier perte de poids et réalité de maman épuisée :
Priorise l’hydratation pour lutter contre la fatigue maternelle
Souvent, la fatigue augmente si on est déshydratée. Bois de l’eau régulièrement, même si tu n’as pas soif.
Tu peux te préparer des tisanes, chaude ou froide. Prendre le temps de cette pause pour souffler, te reconnecter avec toi.
Tu peux boire de l’eau nature ou aromatisée avec des herbes aromatiques ou du sirop 0% de sucre.
Mange simple mais nourrissant
Pour maintenir ton corps en forme, il lui faut tous les nutriments essentiels. Pour en savoir plus, consulte mon article sur comment préparer son programme alimentaire. Tu sauras quels sont les aliments essentiels et tu pourras préparer tes menus.
Il vaut mieux cuisiner simple que ultra-transformé.
Choisir le repos quand c’est possible

Chaque minute compte. Selon le moment, l’âge de bébé, a toi de trouver les 5 ou 10 min où tu peux te reposer.
Il est souvent recommandé de dormir durant la sieste de bébé au lieu d’en profiter pour ranger toute la maison.
Se coucher un peu plus tôt, en même temps que bébé, permet de gagner quelques minutes ou heures de sommeil.
Détache-toi du poids idéal
Ne vise pas la perfection, vise le bien-être, jour après jour.
Je te partage ici 17 conseils pour se peser en toute sérénité.
Sois douce avec toi-même
Tu donnes déjà beaucoup. Ton corps a porté la vie. Il mérite du respect, pas de la pression.
En conclusion de la fatigue maternelle
La fatigue maternelle est un frein, oui… mais ce n’est pas une fatalité. C’est une réalité qu’il faut accueillir, comprendre, et avec laquelle on peut composer, petit à petit.
Tu n’as pas besoin d’être parfaite. Tu as juste besoin d’avancer à ton rythme, avec bienveillance.
Ta santé et ton bien-être comptent tout autant que ceux de ton bébé 💕
